Sommet pour un nouveau pacte financier [ar]
80 ans après la conférence de Bretton Woods, il est grand temps de réformer le système financier international. À l’initiative du président de la République, la France accueille les 22 et 23 juin 2023 plus de 300 chefs d’État et de gouvernement, organisations internationales et représentants du secteur privé et de la société civile. L’objectif de cette rencontre est de jeter les bases d’un nouveau système financier pour relever les défis communs du XXIe siècle : la lutte contre les inégalités, le changement climatique et la protection de la biodiversité.
Des objectifs ambitieux
La dette publique de tous les pays atteint, depuis la crise du Covid-19, des niveaux sans précédent. Un tiers des pays en développement et deux tiers des pays à faible revenu font face à un risque élevé de surendettement. La tendance à la réduction de la pauvreté observée depuis plusieurs décennies s’est interrompue. La solidarité financière apparaît donc plus que jamais nécessaire.
C’est pourquoi cette rencontre se fixe comme objectif de mettre en place une architecture financière mondiale suffisamment solide pour fournir davantage de ressources, pour protéger les pays les plus vulnérables contre les chocs et en vue d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD), pour renouer avec la tendance à long terme de réduction de la pauvreté, et pour protéger les biens publics mondiaux tels que le climat et la santé.
Un sommet inclusif et multi-acteurs
Le Président de la République a invité à Paris des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’institutions financières mondiales et des représentants du secteur privé et de la société civile afin de jeter les bases d’un nouveau système pour relever les défis communs.
La France, intermédiaire international
Tout au long de son histoire, la France a joué un rôle d’intermédiaire international impartial et a contribué à résoudre certains des problèmes les plus complexes de l’époque, qu’il s’agisse de combler les manques de financement de la recherche contre le SIDA ou encore d’accroître l’accès des pays africains à revenu intermédiaire aux liquidités.